Dans quel but?

Les présentes lignes directrices sont issues d’une série de conversations entre journalistes et réalisateurs expérimentés, ayant régulièrement travaillé sur des articles et reportages traitant de la violence sexuelle et de la torture dans des pays touchés par un conflit.

Tous ceux qui travaillent sur ces sujets le font avec les meilleures intentions. Mais à un moment ou à un autre, chacun d’entre nous s’est déjà posé la question : est-il possible que je sois en train de faire du mal aux personnes dont j’essaye de raconter l’histoire ? 

Les membres des médias, sont souvent les premiers à interroger les survivants de violences sexuelles dans des situations de conflit, mais bénéficient rarement de la formation ou du soutien dont ils ont besoin.

Les directives répertorient ces questions en huit domaines de compétences clés, indispensables à  tout journaliste ou réalisateur travaillant sur les CRSV. Ces huit propositions sont conçues pour une appréciation en profondeur ou comme base de référence rapide  à partager entre collègues. Elles se veulent pratiques et adaptées aux réalités du terrain. 

Bien que celles-ci aient été rédigées par des travailleurs des médias pour des travailleurs des médias, elles sont le fruit d’une série de conversations beaucoup plus larges. Lors de la création de ces documents, nous avons consulté des personnes ayant survécu à des violences sexuelles liées aux conflits (dont certaines sont des militantes et toutes sont des expertes), des cliniciens en traumatologie, des travailleurs sociaux et des avocats, ainsi que des photographes, des cinéastes, des journalistes et des rédacteurs. 

 Il s’agit d’un sujet complexe. Ces lignes directrices ne couvrent pas toutes les situations auxquelles un travailleur des médias peut être confronté, et il est inévitable que tout le monde ne soit pas d’accord avec toutes nos recommandations.  

Néanmoins, nous nous sommes efforcés d’équilibrer deux vérités. La première tient au fait que si ces actes de violence ne sont pas documentés, il n’y a aucune chance qu’ils cessent. La seconde est en lien avec le fait qu’en matière de violence sexuelle, chaque victime possède sa propre histoire et que celle-ci ne nous appartient pas.

Et ensuite?

Nous avons créé ces lignes directrices pour ouvrir le débat et générer une prise de conscience. Elles sont conçues pour être partagées. Aussi, merci de les transmettre à quiconque pourrait en bénéficier. 

Si vous souhaitez en savoir plus sur le travail du Dart Centre, veuillez vous inscrire à notre liste de diffusion, ici. Nous vous invitons à nous faire part de vos commentaires et avons hâte d’assister au dialogue qui s’établira sur ces questions.

Crédits et remerciements

Découvrez comment cette ressource a été produite.

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Cette ressource a été produite par Dart Centre Europe,  réseau et ressource pour journalistes et réalisateurs travaillant sur les traumatismes et la violence, et le premier remerciement est donc dirigé à tous ceux qui ont contribué aux discussions du Centre au fil des années. L’équipe principale d’organisation et de rédaction est composée de Gavin Rees, Samira Shackle, Stephen Jukes, Juliana Ruhfus, Leslie Thomas et Christina Lamb. Merci également à tous ceux qui ont participé à nos consultations directes.

Ce projet a été rendu possible grâce au financement de l’UK Foreign Commonwealth and Development Office Preventing Sexual Violence Initiative.

CE QUE LES AUTRES ONT DIT

Lisez ce que d’autres ont dit à propos de ces directives.

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Dart Centre Europe 
Numéro d’enregistrement de l’association caritative
en Angleterre et au Pays de Galles : 1172731
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